La vie est un roman
Trop souvent un mauvais roman, un drame, une farce, mais aussi et quelquefois un best-seller. La vie de Bob Champion appartient à cette catégorie. On ne s’appelle pas Champion pour perdre tous les combats, ou alors c’est difficilement supportable. L’histoire de Bob Champion est tellement vraie qu’elle n’atteint son véritable impact qu’à travers le miroir. Celui de la caméra, du cinéma. En 1981, en Angleterre, le Grand National, la course de chevaux d’obstacles la plus dangereuse, et aussi la plus célèbre à travers le monde, est remportée par Aldaniti, monté par Bob Champion. Aldaniti était un cheval condamné au mieux à la retraite paisible dans un champ, au pire à l’abattoir suite à une mauvaise chute en course. Bob Champion, lui, était condamné à mort par le cancer et la médecine. Pourtant, l’un et l’autre triomphèrent de tout et de tous dans cette course : de la mort, du désespoir et aussi d’une arbitraire condamnation infligée par les hommes… Flash-back : en 1979, Bob Champion, la trentaine, est un jockey heureux. Il apprend soudainement qu’il est atteint d’un cancer, qu’il a peu de chances de survivre et que s’il s’en remet, il ne sera plus jamais capable de mener une vie « normale », encore moins de reprendre son métier de jockey, sa passion. C’est le combat de cet homme – plus fort que la mort – que nous allons suivre. Pas n’importe quel homme non plus : il fait partie des gagnants, des hommes qui luttent et qui espèrent. De ceux qui pensaient que ça n’arrivait qu’aux autres…
Terminées mes conneries ! La volonté et l’amour font des miracles