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Terminées mes conneries !

Oubliant quelques minutes le couple infernal, je filme tranquillement les paysages enchanteurs qui m’entourent. Le caméscope tient toujours le choc. Accablé par la chaleur, je décide de rejoindre la capitale pour prévenir les autorités et mettre un point final à mon enquête. Je grimpe dans un engin, qui n’a de bus que le nom, pour effectuer le petit parcours qui mène de Saint-Michael Lodge à Freetown. L’état de la route m’empêche d’utiliser en toute quiétude le GR-C2. Mais je ne suis pas là pour jouer les touristes, et le regard inquisiteur des autochtones refroidit très vite l’atmosphère. Je remballe le matériel. Je descends du bus en plein centre-ville. C’est le jour du marché et je regards d’un œil distrait les centaines d’étalages multicolores. Je traverse d’un pas rapide le marché flottant de fruits et de légumes, le King Jimmy market, où règne une grande animation. Je me demande si mon vidéomovie ne va pas enregistrer pour l’éternité ces chaudes images lorsque je tombe nez à nez avec les meurtriers de l’Orient-Express.

caméscope vidéomovie JVCUne course-poursuite s’engage à travers la ville. Le caméscope me gène un peu dans mes mouvements, mais je parviens à coincer les deux complices dans une ruelle. Au même moment apparait un groupe de policiers en armes qui ne tarde pas à les cerner. J’avais pris soin de leur téléphoner avant de partir. Ma mission a été bien remplie. IL ne me reste plus qu’à profiter, l’esprit libre, de cet endroit de rêve, qu’à jouir pleinement, en touriste, du caméscope vidéomovie JVC, assistant de choc. Papa Hercule peut être content de son fiston…

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