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Du nouveau à propos des caméscopes analogiques

Depuis la mi-mai, apparaissent sur le marché des magnétoscopes, des appareils qui portent un nouveau sigle sur leurs tableaux de bord : HQ (high quality), haute qualité en français. Nouveau gadget, ou réel progrès technologique dans l’amélioration du rendu des images ? Et d’abord, l’image vidéo en général peut-elle véritablement être améliorée ? A l’heure où on tergiverse encore (et beaucoup) trop sur l’opportunité de se mettre ou non d’accord sur la vidéo à haute définition dont on sait qu’elle a fait un pas en avant sur la voie de son application grand public, il est bon de rappeler que des progrès sensibles ont été accomplis depuis l’apparition des premiers magnétoscopes de salon, même si ses progrès sont plus nets pour tout ce qui concerne les problèmes audio. Quant à l’image, le dernier en date est ce système inventé par le père du VHS, JVC, et qui équipe dorénavant tous les magnétoscopes à venir (il en est de même bien entendu pour tous les autres fabricants qui ont des licences avec le fabricant japonais : Brandt, Thomson, etc.). Le système HQ pourrait se définir ainsi : « gain de clarté et de netteté dans l’expression des détails (…) et des nuances ».

Le système HQ est né de la possibilité d’exploiter encore plus à fond le potentiel démontré du VHS. Et ce, en s’appuyant sur les progrès des recherches effectuées dans les différents domaines de la technologie la plus avancée (science des matériaux, machine de haute précision, technologie des systèmes, science des circuits intégrés). Dans la nouvelle génération des magnétoscopes JVC, le système HQ utilisé se compose de deux circuits : un circuit de limitation du blanc qui élève le niveau (pour s’adapter aux fréquences porteuses FM plus élevées), et un régénérateur de détails qui traite les signaux vidéo haute fréquence possédant des variations d’amplitude plus petites, fournissant des images plus claires avec des transitions ultra nettes jusque dans les moindres détails. A eux deux, les circuits du système HQ produisent une image haute qualité plus claire, plus nette et plus naturelle. La bande passante des fréquences enregistrables sur support magnétique est un facteur déterminant pour la qualité des images d’un magnétoscope.
Pour éviter la sur modulation, le circuit de limitation du blanc est là pour maintenir les crêtes du signal de luminance préaccentué à un certain niveau. Jusque-là on n’avait pu empêcher les quelques pertes de signal causées par son atténuation en lecture. Aujourd’hui, avec les progrès techniques, il est possible d’augmenter le niveau limite du blanc. Modulé, le signal vidéo est composé d’un signal de luminance haute fréquence qui donne son contenu à l’image, et d’un signal de chrominance de fréquence plus basse, qui lui donne ses couleurs. Avec un niveau limite du blanc du signal de luminance relevé de 20 %, les transitions du signal noir/blanc sont plus nettes qu’auparavant (voir notre schéma).

HQOn obtient de ce fait une image plus claire, aux contours plus nets, avec une meilleure profondeur de champ. Le signal de luminance est enregistré à des fréquences et à des niveaux différents, en fonction des zones d’ombre et de lumière, et de la quantité de détails du sujet en question. Le niveau d’amplitude du signal de • luminance, très grand pour les zones de lumière, est faible pour le noir. Il est nécessaire que ce niveau d’amplitude change très rapidement pour obtenir les moindres détails du sujet enregistré. Ceci détermine la fréquence du signal. Lorsque celle-ci est élevée, présentant des variations d’amplitude relativement faibles, les détails ont tendance à se fondre en cours d’enregistrement ou de lecture ; sur la voie de son application grand public, il est bon de rappeler que des progrès sensibles ont été accomplis depuis l’apparition des premiers magnétoscopes de salon, même si ses progrès sont plus nets pour tout ce qui concerne les problèmes audio. Quant à l’image, le dernier en date est ce système inventé par le père du VHS, JVC, et qui équipe dorénavant tous les magnétoscopes à venir (il en est de même bien entendu pour tous les autres fabricants qui ont des licences avec le fabricant japonais : Brandt, Thomson, etc.). Le système HQ pourrait se définir ainsi : « gain de clarté et de netteté dans l’expression des détails (…) et des nuances ». Le système HQ est né de la possibilité d’exploiter encore plus à du blanc du signal de luminance relevé de 20 %, les transitions du signal noir/blanc sont plus nettes qu’auparavant (voir notre schéma). On obtient de ce fait une image plus claire, aux contours plus nets, avec une meilleure profondeur de champ. Le signal de luminance est enregistré à des fréquences et à des niveaux différents, en fonction des zones d’ombre et de lumière, et de la quantité de détails du sujet en question. Le niveau d’amplitude du signal de • luminance, très grand pour les zones de lumière, est faible pour le noir. Il est nécessaire que ce niveau d’amplitude change très rapidement pour obtenir les moindres détails du sujet enregistré. Ceci détermine la fréquence du signal. Lorsque celle-ci est élevée, présentant des variations d’amplitude relativement faibles, les détails ont tendance à se fondre en cours d’enregistrement ou de lecture ; l’image obtenue manque alors de relief et semble floue. Cela paraît évident, lorsque l’on sait qu’un circuit de distorsion d’image incorporé dans le circuit de lecture produit quelques pertes de signal en échange d’une réduction de bruit. Un arbre avec sa profusion de feuilles est l’exemple-type de signaux haute fréquence présentant des variations de faible amplitude. En effet, alors que le sujet (l’arbre) est présent sur un fond homogène (niveau homogène), la quantité de petits détails est élevée, provoquant des changements d’amplitude en haute fréquence. Le régénérateur de détails du système HQ amplifie de façon non linéaire et intensifie les variations de niveau, afin que, dans le signal de sortie, même via le circuit de distorsion d’image, les détails soient plus prononcés, plus saillants, et en même temps plus naturels et plus clairs. En mode lecture, le signal sort sans atténuation. Le résultat parle de lui-même : l’image est très nette avec des différences de lumière et de forme mieux exprimées. Soulignons enfin qu’il y a une parfaite compatibilité entre le nouveau système et ceux qui équipent jusqu’alors les autres VHS, à savoir qu’un enregistrement HQ peut être lu sur n’importe quel magnétoscope et qu’un enregistrement classique peut être aussi lu par un magnétoscope HQ.

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