Retour sur la main du cauchemar
Il ne faut jamais passer la main par la portière d’une voiture. C’est-ce que nous montre la séquence-choc qui ouvre « La main du cauchemar » un homme, assis à côté de la conductrice, se retrouve ainsi ampute de la main droite a la suite d’une collision. L’homme s’appelle Jon Lansdale, et c’est pour lui une catastrophe, car il est auteur de bandes dessinées. Après avoir essayé de dessiner désormais de la main gauche (un désastre), puis de collaborer avec un dessinateur (qui ne comprend rien à l’esprit de ses scénarios et trahit son héros), il se fait poser une main artificielle articulée. Mais entre-temps, sa main arrachée, que personne n’a jamais retrouvée, a commencé à bouger toute seule, à ramper et à se diriger vers la ville… Bientôt, Jon est « possédé » par l’esprit maléfique et vengeur de la main. IL s’éloigne de sa femme, déménage, sa vie devient un cauchemar. On reconnait là un thème classique du fantastique, illustre par tel conte de Jean Ray ou tel film de Robert Florey (« La bête a cinq doigts »). Le film d’Oliver Stone en tire le maximum en effets de suspense et de terreur. « La main du cauchemar » a été projetée avec succès au Festival du Rex 86.
Metalstorm, la tempête d’acier Cromwell