Les images se jouent des distances
La raison en est simple. L’image monopolise beaucoup trop de fréquences pour qu’un câble ou un satellite de télécommunications puisse la laisser passer. Il faut de très gros satellites, très puissants. Chaque minute de retransmission coûte très cher, les voies sont limitées. Les satellites arrosent des continents entiers, sans faire la différence entre les pays et les langues. Pour multiplier les commentaires, il est plus logique d’utiliser les lignes internationales. Tous les matchs de ce Mundial sont programmés à 12 h et à 16 h, essentiellement pour que l’Europe puisse les suivre 8 h plus tard, en raison du décalage horaire, à 20 h et à 24 h. L’utilisation du satellite se fait de deux manières. En multilatérale et en unilatérale. Multilatérale, le match est retransmis à tous les pays qui souhaitent le recevoir. Unilatérale : avant et après le match, priorité est donnée aux reportages ou commentaires que souhaitent diffuser les télévisions dont les deux équipes sont en lice. Une fantastique organisation, tout un réseau de stations de relais, de satellites qui permettent aux images de se jouer des distances, des obstacles naturels pour venir dans les foyers des téléspectateurs. Maintenant, il suffit de laisser tout ce petit monde de techniciens et de satellites faire son travail. Dégustons ces images palpitantes. Ce ballon que vient de frapper Platini, va-t-il entrer dans le but adverse ? La France sera-t-elle championne du monde, oui ou non ?
Le grand soir, pour tous les amateurs de football, et ils sont nombreux, c’est le 31 mai à 20 h, avec la première retransmission en direct d’un match du Mundial qui se déroule à Mexico. Durant le mois de juin, les rendez-vous télévisés ne vont pas manquer : à 20 h et 0 h chaque soir, deux matchs en direct, sans oublier les émissions spéciales, les récapitulatifs, les commentaires. De quoi en perdre la tête.
À 36 000 km c’est le satellite Morellos Idéal pour inviter les copains