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La poursuite impitoyable

Une petite ville du Texas, dans les années 60. Un si paisible localité, où chacun pourrait vivre en paix s’il n’y avait la peste de l’intolérance, du fanatisme, du racisme… La nouvelle d’une évasion sonne l’alarme dans la petite société de Tarl. Pendant toute une nuit d’été, la violence va régner. L’homme le plus riche de la région, Val Rogers, donne une réception. Le forçat évadé s’appelle Bubber Reeves (un des premiers rôles de Robert Redford). Or, le fils de Rogers (James Fox) est l’amant d’Anna, la femme de Bubber (Jase Fonda). Au milieu de tout cela, le shérif, un homme intègre qui veut que le dernier mot reste à la loi (Marion Brando). « The chase » est le type même du film américain de gauche : Arthur Penn est un progressiste notoire, la scénariste Lillian Hellman est une ex-blacklisted (victime du maccarthysme), Marlon Brando est connu pour son attitude antiraciste, Jane Fonda et Robert Redford se rangent aussi dans le camp libéral.La poursuite impitoyable Le film, qui fut mutilé par Sam Spiegel son producteur, est une virulente dénonciation de la haine raciale et sociale qui continue régner dans le sud des États-Unis. Deux ans après la mort de Kennedy, c’était un avertissement qui s’achève, après une nuit hallucinante, par l’incendie apocalyptique d’un cimetière de voitures.., et par le départ désespéré du shérif Calder, sans doute le seul honnête homme de la ville.

Autant en emporte le vent

Midinettes, à vos cassettes ! Voici le sommet du cinéma kitsch, la plus grande histoire d’amour de tous les temps. La plus triste et la plus longue également ! Un pavé du cinéma à propos duquel tout le bien possible a déjà été dit. Difficile de surenchérir. Et à quoi bon ! «Autant en emporte le vent» traverse toutes les modes, résiste à Goldorak, à tous les wargames, à toutes les love story.Autant en emporte le vent C’est du grand, du beau et du vrai cinéma. Sans oublier la légendaire gomina et les fines moustaches de Clark Gable, un régal. Un rappel de l’histoire ? Oui, quand même ! En 1961, aux États-Unis, à la veille de la guerre de Sécession, Scarlett O’hara célèbre son seizième anniversaire dans le domaine familial de Tara, en Géorgie. Elle n’a pas le cœur à la fête. En secret, elle aime Ashley Walker, malheureusement fiancé à sa cousine Mélanie. Elle tente en vain de lui avouer son amour. Rhett Buttler (le héros) surprend la scène. La guerre éclate. Les hommes s’en vont. Certains meurent (raccourci de divers épisodes !). Scarlett sera veuve deux fois avant de se décider à épouser le séduisant Rhett Buttler. La brouille ne va pas tarder… et d’autres malheurs vont se succéder. Tous plus tristes les uns que les autres. «Autant en emporte le vent» est une vallée de larmes ! On finirait bien par se demander si les auteurs de «Dallas» ne sont pas allés plagier quelques situations… Mais ne comparons pas deux styles de cinéma américain qui n’ont rien à voir entre eux. Les héros de «Dallas» sont laids et vulgaires. Ceux «D’autant en emporte le vent» semblent tous portés par la grâce et le talent. Comme on disait dans les bandes-annonces ringardes des années cinquante : Votre prochain spectacle ! Réservez votre soirée !

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