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Des news sur Agatha

Hercule PoirotAgatha ne plaisante pas. Quand elle dit : « Le crime sera perpétré dans l’Orient-Express, entre Londres et Venise », il faut agir vite. Juste le temps de prendre mon chapeau melon et ma canne, et je me rends à l’aéroport pour rejoindre l’Angleterre. En bon Hercule Poirot Junior qui se respecte, je ne pars jamais les mains vides. Pour mener à bien une enquête délicate, j’emporte toujours mon caméscope JVC GR-C2. Léger, maniable et discret, il me permet de filmer les principaux suspects lors des interrogatoires et de déceler ensuite les moindres défaillances. Mais je reviendrai plus tard sur ce nouveau moyen d’investigation. C’est à 11 h, en gare de London-Victoria, que s’ébranle le Vénice-Simplon-Orient-Express. Je rejoins immédiatement la wagon-restaurant où m’accueille un serveur en livrée. Très classe. Un repas d’une grande finesse m’est servi dans un cadre luxueux où chaque détail, des couverts aux boiseries, respire les années folles. Je me replonge avec délectation dans l’atmosphère qu’avait connue mon père, l’illustrissime Hercule Poirot, il y a plus de cinquante ans. IL faut savoir qu’à cette époque, les passagers étaient traités comme des rois. Les repas faisaient le délice des gastronomes. Un diner de dix plats, servi par un personnel hors pair, était monnaie courante. C’est une des raisons pour laquelle les souverains, les célébrités en tous genres, les courtisans, et… les espions voyageaient sur ce train de rêve. Aujourd’hui, rien n’a vraiment changé, même si l’Orient-Express s’est adapté aux réalités des années 80. Mais revenons à notre enquête. Pour le moment, aucun acte suspect à signaler. Nous arrivons en gare de Folkstone où nous attend un ferry à destination de Boulogne. Après 1 h 30 de traversée sans encombre, tous les voyageurs sont dirigés vers les voitures-lits du train continental. Je m’installe dans mon compartiment, superbement lambrissé, et sors tous les instruments du parfait détective : la loupe, les fiches signalétiques (fournies par Interpol) et le caméscope JVC GR-C2. J’introduis dans ce dernier une cassette VHS-C et je vérifie que la batterie est chargée. Le quartier général est parfaitement opérationnel. Le temps d’enfiler mon smoking et je me rends dans la voiture-bar. En attendant le diner, je déguste un cocktail détonant au son d’une cantate jouée sur un piano demi-queue. Mon œil affuté repère les allées et venues du personnel et des voyageurs, pour le moment tout à fait décontracté. Je subodore que le crime ne se déroulera pas avant l’escale de Paris, prévue pour 20 h.

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