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Cromwell

Oliver Cromwell, chef de file des puritains au Parlement britannique, songe à quitter son Angleterre natale. En effet, son roi, le roi Charles 1er a épousé une princesse catholique (goddamned) et reste inerte devant les menaces de restauration du papisme an Angleterre (godgracious). De toute façon, Cromwell, poussé par ses amis politiques, s’accroche à son île, et prend la tête d’une coalition contre le pouvoir royal. Sous la mauvaise influence de son conseiller Stafford, Charles 1er réclame au Parlement de nouvelles sommes d’argent pour mener ses guerres ruineuses. Devant le refus du Parlement, le roi la fait envahir (shocking). C’est le début de la guerre civile. Le Parlement dresse une armée contre le roi, perd, entame une autre campagne et gagne. Cromwell gagne et devient le Lord protecteur d’Angleterre (cheers) après l’exécution de Charles 1er (may God have his soul). Bonne reconstitution historique pour une fresque haute en couleur et servie par de grands acteurs : Richard Harris et Alec Guinness. F. G.

Guerre Et Paix

Guerre Et PaixTrois cassettes, 507 minutes de film, voici la plus importante production du cinéma soviétique de l’après-guerre. Les trois volets sont certes sortis en France dans les salles, mais avec plusieurs années d’intervalle, si bien que l’édition du triptyque par UGC nous donne l’occasion de découvrir l’œuvre en entier. C’est une gageure que de transposer à l’écran le chef-d’œuvre de Tolstoï un des plus gros morceaux de la littérature mondiale. Avant l’URSS, l’entreprise avait été tentée par Dino de LaurentIls en Italie, en 1956: King Vidor avait réalisé le film (assisté de Mario Soldati pour les scènes de bataille), qui était interprété par Henry Fonda, Mel Ferrer, Audrey Hepburn, Vittorio Gassmann, et une brillante distribution internationale. Cette adaptation monumentale ne durait « que » trois heures et demie. Le propos de Bondartchouk, auteur-réalisateur et mandarin de la « Mosfilm », était évidemment de ne pas s’en tenir à un rapide résumé comme celui-là ! Tous les moyens du cinéma russe ont donc été mis à sa disposition pour mettre en scène cette fresque démesurée. Le résultat est : 1. Impressionnant et spectaculaire. Les scènes de bataille, le grand cirque d’Austerlitz, tout ça sur l’écran géant du Kinopanorama, ça en mettait plein la vue. Qu’en reste-t-il sur le petit écran en VHS? C’est une autre affaire… 2. D’une fidélité absolue et rigoriste au roman. Vous pensez bien que la moindre incartade, la brigade littéraire du KGB seraient intervenues… Pas de problème de ce côté- là : voir le film, c’est lire le livre avec des images. Un bel album, d’ailleurs. 3. D’un académisme et, avouons-le, d’un ennui certain… Serguei Bondartchouk se prend volontiers pour Orson Welles quand il joue la comédie, ou plutôt quand il cabotine à mort, et pour Abel Gance quand il met en scène une reconstitution historique ce qui nous vaut quelques scènes qui donnent l’illusion d’un souffle. Le reste se traîne assez lamentablement, comme 99 % du cinéma russe. C’est long, c’est lent, c’est un fleuve paresseux… Alors, pour fans de Tolstoï et russophiles convaincus, exclusivement !

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