À 36 000 km c’est le satellite Morellos
Mais, revenons à notre image. Capter par les caméras elle rejoint une des stations de transmission placée à l’extérieur des stades. Des stations qui envoient les images par faisceaux hertziens 36 000 km plus haut, dans l’espace, au satellite géostationnaire, Morellos. Le satellite envoie les images au Centre international de télévision de Mexico, et aux deux stations relais, Hermosillo, d’où les images vont repartir pour se répandre dans tout le Pacifique, Contel où elles iront en Amérique centrale et du Sud. Au Centre international de Mexico, les images vont se démultiplier. Première destination, les écrans des journalistes dont les télévisions n’ont pas pu ou n’ont pas voulu payer les places de commentateurs au bord des stades. Deuxième destination, les magnétoscopes des télévisions installées dans le centre. Ainsi, les télévisions françaises TF1 et Antenne 2 ont leur place réservée dans le quartier de l’Eurovision. Tous les matchs sont enregistrés sur place, y compris ceux qui sont diffusés en direct pour pouvoir être retravaillés, montés et envoyés à Paris pour illustrer les résumés faits deux fois par jour. Troisième destination, la tour centrale des télécommunications qui va renvoyer les images à son tour vers les deux stations de Tulancingo, et Contel. De Tulancingo, les images retournent vers l’espace, rejoindre le système de satellite Intelsat. Trois satellites à l’attention de l’Europe, des pays de l’Est, de l’Afrique et du Moyen-Orient.
Pour la France, les images arrivent de Belgique, puis par des relais TDF jusqu’à Paris pour être relayées sur tout le territoire. Petit détail, le son des commentateurs n’a pas suivi le même chemin. Il a été acheminé par la voie la plus classique qui soit : le réseau des télécommunications internationales, par la ligne directe Mexico-Paris, sous la mer ou par les cieux. Mais, pourquoi le son et l’image ne voyagent-ils pas ensemble ?
La conversion des cassettes en DVD, une opération délicate Les images se jouent des distances